Parfois, quand on arrive à un niveau de stress élevé, l’anxiété s’installe et ouvre la porte à tout un tas de manifestations inconfortables. Dans ce charmant cortège, les phobies arrivent généralement en tête et sont facilement reconnaissables par les fameux « Et si … ».

Pour n’en citer que quelques-unes, les plus communes sont : Et si … je m’évanoui, si je flanche, si je fonds en larmes, si je perds le contrôle, … Ce qui évidemment ne se produit pas mais reste une option pour la personne qui se trouve dans cet état et qui la bloque complètement. La phobie reste une peur irraisonnée, excessive et perturbe le quotidien.

 

Et si … un jour on en avait marre ?

Marre de flipper pour un rien, marre de remettre à plus tard pour ne pas faire le truc qui dérange, marre de perdre un temps fou pour contourner la bête noire, marre de se couper de tout parce qu’on reste bloqué sur nos peurs. En résumé, marre d’être gouverné par nos angoisses !

Quand on en arrive là, on réfléchit souvent à ce que pourrait être notre vie sans ces « Si ». Il n’y aurait plus de limite et la vie serait beaucoup plus simple. Plus besoin de chercher des excuses ou des « solutions » (qui d’ailleurs ne solutionnent rien du tout). On pourrait avoir la liberté de faire, d’aller, de dire, de vivre en somme.

 

 

Et si … on inversait la tendance ?

Notre cerveau est très capable de nous inventer des scénarios improbables, jonchés d’élucubrations diverses et variées mais il est aussi capable du contraire. Il faut savoir que la majorité de nos autosuggestions sont inconscientes et négatives. Le but  est la maîtrise de soi-même par l’autosuggestion positive et ciblée.

La positivité fait des miracles. Une des lois qui régissent la méthode Coué dit que « Quand il y a lutte entre l’imagination et la volonté, c’est toujours l’imagination qui l’emporte sans aucune exception. » On peut donc en déduire que la volonté seule, même si elle a son importance, ne suffit pas. Ceci expliquerait en partie les échecs de nos désirs de changements.

 

 

Et si … on avait envie d’aller mieux ?

Quand on parle de volonté, beaucoup de personnes jettent l’éponge en disant : « Nannn j’en n’ai pas … » Pour faire très simple, la volonté c’est « Je voudrais mais il faut que … » on y trouve du désir et de la persévérance, mais aussi elle fait prendre conscience de la contrainte liée au désir de … . Heureusement nous avons une roue de secours : la motivation ! Elle entre en jeu pour renforcer la volonté. On pourrait dire pour la résumer que c’est  » J’ai très envie de  … » la notion est différente ! Elle implique aussi un désir mais plus en termes d’objectif précis et les obligations liées au but à atteindre sont plus secondaires. Elle agit sur le court terme comme un booster. C’est celle qui va impulser l’énergie. Ces deux notions sont complémentaires et l’une va pouvoir renforcer l’autre et vice versa.

Et vous, vous êtes motivée ou vous avez envie d’aller mieux ?